mardi 21 mai 2019

De la question de la "Vie privée" sur Internet: Les moteurs de recherche

On entend partout "Sécuriser vos données", "Brèche de sécurité", "faille de sécurité", "fuite de données sensibles", "Edward Snowden", "NSA", "BigBrother" ... Alors De quoi parle le texte?

Nous allons produire un ensemble de plusieurs articles qui viendrons éclairer la lanterne de tout ce qui se pose des questions et surtout, comment faire?

Pour débuter nous allons commencer par notre premier pas sur internet.
Lorsque que vous avez accès à internet pour la première fois, l'épineuse question se pose: Que faire? comment faire ça? comment faire ci? et avec quoi le faire?

Plus de 90% des personnes donnerons en réponse à ces question, va sur Google (1998). Eh oui, le moteur de recherche le plus populaire au monde.

Et tac, je pose mes questions et les réponses arrivent comment si mon périphérique les devinait. En tout cas Google est SUPER. Mais il y a un hic.

Quel est donc le problème avec google?
Après mes premières recherches, les publicités en lien avec mes recherches commencent à affluer. Publicités suggérées par ici; publicités non désirées par là; publicités sponsorisées par là... Tout ce que je lit contient de la publicité, même quand je suis sur d'autres sites qui n'ont rien à voir avec google. Comment ça se fait?

Rassurez vous, google vous suit à la trace. Ehhhhh oui google vous espionne depuis votre première recherche sur le moteur de recherche www.google.com. Et sachez que google est très intrusive et ne demande pas votre avis. Il en est de même si vous faites vos recherches pendant que votre compte gmail est ouvert.

Un autre groupe en fait autant, il s'agit de Facebook, nous y reviendront.

Face à cette situation une question se pose: Que faire?

[Un peu d'histoire tout de même]
Il est bon de savoir que le moteur de recherche de google n'est pas le seul moteur qui existe sur la toile mondiale des ordinateurs.

Les plus anciens ont certainement connu l'existence des moteurs de recherches tels que www.altavista.com (1996), Archie (1990), Wanderer (1993), yahoo (1994), Lycos (1995)..., AOL et compagnie qui ont pratiquement tous disparus avec l'explosion de la bulle internet des années 2000 et le plébiscite de Google (créer en 1998) la même année par Searchenginewatch.com.

Face l'hégémonie de Google, d'autre alternative ont vue le jour sur la planète avec plus ou moins les mêmes modèles économiques: "La collecte des données utilisateur, pour ensuite les vendre." Vous êtes donc le produit.
L'on peut citer ask.com, Bing (Microsoft), Yandex (Russie), Baidu (chinois), swisswows (suisse), qui collectent tous les données utilisateurs ... et en face les moteurs libres respectant la vie privée des utilisateurs que sont DuckDuckgo, Qwant ... Nous aurons l'occasion de les étudier plutard dans le détail.

Noter que Duckduckgo et Qwant sont de très bons alternatives au moteur de recherche de google. L'on peut aisément les intégrer au navigateurs que nous utilisons au quotidien. Pour plus de plus amples informations, allez faire tour sur Qwant pour ce qui le concerne.

La suite pour bientôt...

vendredi 13 avril 2018

Ecriture / Lecture NTFS sur MacOS High Sierra 10.13.(1,2,3 et 4)

Ecriture / Lecture NTFS sur MacOS High Sierra 10.13.(1,2,3 et 4) Mojave et ses déclinaisons et aussi macOS Catalina (10.15):

Nouvel utilisateur de MacBook pro (Je ne le suis plus depuis presqu'un an) avec El capitan, je me suis retrouvé confronté à un sérieux et étrange problème. Il m'était impossible de copié des données de mon MacBook sur mes disques dures externe en format NTFS (système de fichier de Microsofts).

Alors question:
1- comment est-ce possible au 21è siècle (Apple m'épate de jour en jour)?
2- comment y remedier?

Nous alons simplement chercher à repondre à la seconde question car je ne veux pas savoir "quel est le sex des anges".

Pour ce faire, deux solutions s'offrent à nous :
1 - Installer l'application payante Paragon NTFS version 15 (si vous avez assez de sou), plutôt bien foutu.
2 - Et la seconde solution c'est l'installation et la configuration de OSXFUSE et NTFS 3G.

L'installation de paragon (simple à réaliser) n'est pas abordée dans ce billet. Un tour sur le site de l'éditeur nous en donne plus de détails.

Alors revenons à nos moutons!

Qu'est ce que c'est NTFS 3G et comment installe - t -on OSXFuse et NTFS 3G pour resoudre notre problème?

NTFS 3G:
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NTFS 3G est un pilote open source pour NTFS utilisant le système de fichier de FUSE supporté par tous les sysytèmes d'exploitation compatible UNIX dont MacOS ( et oui c'est un unix like au même titre que linux).

NTFS 3G sert juste d'interface à OSXFUSE pour faire le travail. Il est issue du projet Tuxera NTFS qui est payant et intègre des outils ou fonctions supplémentaires permettant de formater en NTFS et d'analyser les disques durs externes.

On y va:

Il import de savoir que nous avons des préréquits à remplir.:
Il s'agit du command line tools for Xcode, qui se trouve dans l'AppStore et de Homebrew (dont nous avons parlé dans un précédent article).

Ainsi, Command Line tools for Xcode s'install en tapant dans le terminal

 xcode-select --install

Puis On install Homebrew en entrant dans le terminal

 /usr/bin/ruby -e "$(curl -fsSL https://raw.githubusercontent.com/Homebrew/install/master/install)"

Une fois Homebrew installé, il faut installer son extension Homebrew cask, toujours dans le terminal:

brew install brew-cask

On installe par la suite osxfuse et ntfs-3g (la version la plus récente) respectivement, dans le terminal

brew cask install osxfuse

puis

 brew install ntfs-3g

[Pas nécessaire sous macOS Catalina: Désactivation de SIP]
L'on doit ensuite désactiver le System Integrity Protection (SIP) de votre macOS. Comme son nom l'indique c'est le système de sécurité mise en place par Apple à l'image de UAC de Microsoft Windows; sans quoi nous ne pourrons pas poursuivre avec les commandes avenir.

Pour désactiver le SIP, il faut redémarrer en Recovery Mode c'est - à - dire on redémarre la machine en maintenant les touches "Cmd + R".

Une fois en recovery mode, on clique sur le menu utilitaires (utilities) puis "console" pour afficher la console.
Dans le terminal, la commande csrutil status doit indiquer enable (actif) en suite la commande csrutil disable permet de le (SIP) désactiver.

En suite  csrutil status permet de savoir si c'est effectif ou pas (on devrait donc avoir "disabled").

Il ne nous reste plus qu'a redémarrer donc la machine, cette fois-ci en mode normal et l'on peut y vérifier le status de csrutil en entrant dans le terminal "csrutil status".

Si le résultat n'est pas "disabled" alors on reprend le processus.

[Avant macOS Catalina: Début MAJ]
Une fois que le System Integrity Protection est désactivé, l'on doit dire au macOS de monter automatiquement les périphériques NTFS que l'on y connecte (Disque dur Externe, ...) en modifiant les fichiers NTFS par défaut de MacOS. Pour cela:

  • On renomme le fichier d'origine mount_ntfs en mount_ntfs.orginal par:  sudo mv /sbin/mount_ntfs /sbin/mount_ntfs.original 
  • On pointe notre fichier installé par ntfs-3g qui se trouve dans /usr/local/sbin/ vers celui qu'on vient de renommer afin que macOS le prenne en compte en lieu et place de l'original en y créant un lien symbolique  sudo ln -s /usr/local/sbin/mount_ntfs /sbin/mount_ntfs 


Nous finissons notre travail par réactiver le SIP, sécurité oblige. La commande  csrutil enable
permet de le faire aisément.

[Sous macOS Catalina 10.15.x : MAJ]
Avec Catalina le fichier /sbin/mount_ntfs est un fichier system protégé car il est en lecture seule. En effet la commande  sudo mv /sbin/mount_ntfs /sbin/mount_ntfs.original 
nous donne un message du genre: mv: rename /sbin/mount_ntfs to /sbin/mount_ntfs.original: Read-only file system
Pour remédier à cela nous allons faire plusieurs choses:
- Déterminer notre user ID:  id -u le miens donne 501 ; et notre group ID: id -g le miens donne 20
Etant donné que Catalina monte le système de ficher en lecture seul (message ci-dessus) nous allons y remédier en le rendant accessible (modifiable) avec la commande: sudo mount -uw /

/!\ Cette commande est annulée au redémarrage. Nous allons faire toutes nos modifications avant cela.
Nous pouvons à présent modifier le fichier mount_ntfs:
sudo mv /sbin/mount_ntfs /sbin/mount_ntfs.original 
sudo touch /sbin/mount_ntfs
sudo chmod 0755 /sbin/mount_ntfs
sudo chown 0:0 /sbin/mount_ntfs 
sudo nano /sbin/mount_ntfs

La dernier ligne nous permet d'ouvrir le nouveau fichier mount_ntfs en mode édition avec nano (éditeur de texte par défaut sous toutes les distributions unix-like)
Ici nous allons ouvrir le fichier /usr/local/sbin/mount_ntfs  créé par l'installation de ntfs-3g  et copier le contenu que nous allons coller dans le terminale où nano nous attend. Chez moi, le contenu à copier est :

#!/bin/bash
VOLUME_NAME="${@:$#}"
VOLUME_NAME=${VOLUME_NAME#/Volumes/}
USER_ID=501
GROUP_ID=20
if [ `/usr/bin/stat -f %u /dev/console` -ne 0 ]; then
  USER_ID=`/usr/bin/stat -f %u /dev/console`
  GROUP_ID=`/usr/bin/stat -f %g /dev/console`
fi
/usr/local/opt/ntfs-3g/bin/ntfs-3g \
  -o volname="${VOLUME_NAME}" \
  -o local \
  -o negative_vncache \
  -o auto_xattr \
  -o auto_cache \
  -o noatime \
  -o windows_names \
  -o user_xattr \
  -o inherit \
  -o uid=$USER_ID \
  -o gid=$GROUP_ID \
  -o allow_other \
  "$@" >> /var/log/mount-ntfs-3g.log 2>&1 

Ce code est coller dans le terminal (mount_ntfs est ouvert avec nano). Il faut enregistrer avec les touches "Ctrl+X" et "Y". C'est fini
[Sous macOS Catalina 10.15.x : Fin MAJ]

On redémarre enfin notre machine et le tour est joué, nos disques durs externes peuvent recevoir des fichiers depuis notre MacOs.



Une petite précision tout de même, comparativement à NTFS-3G, PARAGON-NTFS est 2 à trois fois plus rapide.

J'espère que cela répondra à vos besoins, n'hésiter pas pour les questions et commentaires.
Portez -vous bien et à très bientôt pour un autre tutoriel.


vendredi 23 mars 2018

Le gestionnaire de paquets Homebrew sous MacOS

Homebrew Qu'est ce que c'est?
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Fervent utilisateur d'ubuntu depuis 2006, je suis arrivé sur MacOS du fait que je me suis pris un Macbook Pro il y a peu (Juillet 2017), eh oui, j'aime la qualité et la finition de leurs (Apple) machines (mais pas les prix, et c'est normal).

Premier constat:
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MacOS est un système compatible Unix, au même titre que Ubuntu et toutes les autres distributions de Linux. Cela signifie que MacOS respecte les mêmes spécifications qu'une distribution quelconque de Linux (i.e. à base d'Unix) à quelques exceptions près.
Mes constats:
  • Le clavier MacbookPro et les raccourcis clavier (voir cet article): J'ai mis quelques jours à m'habituer aux contraintes liées à ce changement de clavier;
  • L'interface me rappele Gnome donc pas dépaysé, avec quelques différences tout de même;
  • Mes logiciels de tous les jours (Python, php, LibreOffice, voir cet article,...), pour la plupart libre et open source, fallait-il en payez (trop chers je penses)? si non comment les avoir?
Ce dernier point m'a fait regretter un peu mon environnement d'Ubuntu avec son gestionnaire de paquet "apt". En existe -t- il un équivalent sous MacOS me permettant d'installer les mêmes outils?

Après plusieurs jours de lectures et de recherches, je suis tombé sur Homebrew, Fink , MacPort ...
Alors qu'est ce q'un gestionnaire de paquet au juste?:
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Un gestionnaire de paquets est un programme qui permet d'installer les logiciels et utilitaires, des paquets donc, dont on a besoins sur notre système à l'image de windows installer.
Un paquet est un logiciel qui contient toutes les informations qui permettent d'installer un logiciel sur votre OS, sur votre ordinateur (les bibliothèques, les dépendences, le lieu de l'installation, les versions des outils...) et celà de manière très propre.

Sous Ubuntu, "apt" est le gestionnaire de paquets qui permet d'installer les paquets depuis des repertoires distants sur des serveurs, les dépôts, qui stockent les différents programmes et outils dont on a besoin. Les paquets installer sont soit des ".deb" soit des ".dpkg".

Sous MacOS, Apple(c) a tout organisé autour de son magasin d'applications "AppStore", d'où l'on télécharge toutes les applications et outils qui nous sont nécessaires. Vous le devinez sans doute, elles sont pour la plupart payantes, dans un environnement aussi bien fermé que sous Windows, si ce n'est plus).

A coté, il existe des sites d'ou l'on peut télécharger tout ce que l'on désire, soit en fichier ".dmg" soit en fichiers ".pkg" (Faites attention tout de même à l'endroit où vous téléchargez vos outils).

Pour ma part j'avais juste besoins des outils que j'utilisais sous Linux Ubuntu et Homebrew m'est apparu (aux dires des spécialistes), comme l'outil parfait:

Homebrew comporte plus de 3500 paquets, hors dépots supplémentaires et présente comme avantages sa simplicité d'utilisation, sa facilité d'intégration à l'écosystème d'Apple en utilisant les bibliothèques fournies, installation des logiciel dans le répertoire ".../bin" de l'utilsateur (/usr/local/bin) de même que sa facilité d'installation.

Cependant, il comporte beaucoup moins de paquets que MacPort (près de 21 000 paquets) et Fink (plus de 21 000).

Mais au fait, comment l'installe t-on?
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Il suffit, de copier/coller ce bout de code dans le "terminal" pour lancer son installation:

/usr/bin/ruby -e "$(curl -fsSL https://raw.githubusercontent.com/Homebrew/install/master/install)"

Dépendance:
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Homebrew à l'instar des autres gestionnaires de paquets, a des dépendances à satisfaires au préalable. Il a besoins des outils en ligne de commande pour développeurs dont le compilateur C/C++/Objective-C, git et svn (tous deux des gestionnaires de version). Pour celà, il faut tapez la commande suivante dans le terminal:

 xcode-select --install  et appuyer sur "Installer"


Pour utiliser Homebrew:
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Une fois installé, il suffit de taper
 brew install <nom du paquet à installer> 

et repondre à l'affirmative au questions qui nous seront posées.

Pour verifier que brew s'est installé correctement, il faut lancer
  brew doctor 

dans le terminal et le rapport obtenu nous liste l'ensemble de ce qui s'est passé.

Pour supprimer un paquet, il suffit de faire     brew remove    dans le terminal

Pour actualiser la liste des paquets, il suffit de faire    brew update    et pour la mise à jour des paquets      brew upgrade    dans le terminal (comme sous Ubuntu avec "apt").

L'on peut aussi rechercher un logiciel dans le "magasin" avec la commande     brew search <nom du logiciel> 

Pour allez plus loin avec brew, rendez-vous sur le site officiel, de nombreux détails vous y attendent.

J'espère vous avoir été utile et à très bientôt...(°!°)



jeudi 1 mars 2018

Ajout ou Suppression d'une valeur de variable d'environnement PATH sous MacOS

Bonjour à tous,
Je veux juste faire une petite manipulation sur le PATH de mon MACOS.

Le contexte est simple: si vous avez installé manuellement une application sur votre système et que vous voulez le rendre disponible par ligne de commande, plusieurs solutions s'offrent à vous. La plus simple (mais risquée tout de même) est d'éditer le PATH directement.

Mais avant tout sauvegarder le contenu d'origine de cette variable:

 machine:~ bemous$ echo $PATH >>monPathOriginal.txt

Cette commande écrit le contenu de mon PATH dans un fichier dénommé monPathOriginal.txt situé dans mon répertoire personnel  (~ oblige).

La seconde étape consiste à inscrire mon application dans le path. Supposons que mon application se trouve à /chemin/de/mon/Application/bin , la commande

machine:~ bemous$ export PATH=$PATH:/chemin/de/mon/Application/bin

permet d'ajouter la nouvelle valeur (le chemin de l'application ) dans le PATH. Un écho sur le PATH permet de s'en assurer:

mactrix:~ bemous$ echo $PATH
/usr/local/bin:/usr/bin:/bin:/usr/sbin:/sbin:/usr/local/share/dotnet:/Library/Frameworks/Mono.framework/Versions/Current/Commands:/chemin/de/mon/Application/bin

On se rend bien compte que notre application a été ajoutée au PATH et le tour est joué.

Si pour une raison quelconque l'on veut faire machine arrière c'est à dire comment retirer une valeur du PATH sous macOS?, c'est aussi très simple et c'est avec la commande export:
on ouvre le fichier monPathOriginal.txt et on copie le contenu;
dans le terminal on tape:

mactrix:~ bemous$ export PATH="/usr/local/bin:/usr/bin:/bin:/usr/sbin:/sbin:/usr/local/share/dotnet:/Library/Frameworks/Mono.framework/Versions/Current/Commands"

où "/usr/local/bin:/usr/bin:/bin:/usr/sbin:/sbin:/usr/local/share/dotnet:/Library/Frameworks/Mono.framework/Versions/Current/Commands"

(sans les guillemets) est le contenu de monPathOriginal.txt qu'on a copié.

ET lorsqu'on fait un
 mactrix:~ bemous$ echo $PATH
/usr/local/bin:/usr/bin:/bin:/usr/sbin:/sbin:/usr/local/share/dotnet:/Library/Frameworks/Mono.framework/Versions/Current/Commands  

on a bel et bien la valeur d'origine de notre PATH.

J'espère vous avoir aidez.

A bientôt.




mercredi 28 février 2018

(Installer) configurer apache, php, mysql sur MacOS High Sierra (10.13 et 10.13.3)

Bonjour à toutes et à tous,
aujourd'hui nous allons mettre en route un serveur Apache sur MacOS high sierra sur une machine fraichement installée ou acquise. cela devrait aussi marcher pour les autres versions inférieur ou non.

Suite à des petits soucis sur mon MacBook Pro avec MacOS 10.13.2 (l'espace disque utilisé augmentait à vu d'oeil, ça sera l'objet d'un autre tuto), j'ai due réinstaller mon système et je suis passé à MacOS 10.13.3 et me voilà avec une machine rutilante et neuve.

I- (Installation) activation d'apache:
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Après quelques lectures ici et là, je me rend compte que apache est installé par défaut sur macOS quelque soit la version. Il suffit donc de l'activer. et pour cela, on tape dans le terminale la commande suivante
sudo apachectl start

et apache est lancé, pour s'en assurer on lance Safari et on tape "localhost" et un joli "It work!" apparait:

Voilà! Apache fonctionne, mais nous avons besoin des autres paquet du serveur, notamment Php et mysql.

II- (Installation) activation de PHP:
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Nous avons très certainement de la chance car ici encore MacOS High sierra est livré avec Php. Et heureusement pour nous Apple a bien fait les choses, nous avons Php7.1 qui est livrée avec High Sierra 10.3.3.

Pour activer Php, nous avons juste besoins d'éditer le fichier de configuration d'apache pour lui dire de charger la version de php qui nous convient. Pour cela, éditer le fichier /etc/apache2/httpd.conf avec l'éditeur nano (qui est par défaut disponible sur tous les OS dérivés d'unix - eh oui, MacOS en un -, on tape dans le terminale et on valide:

 sudo nano /etc/apache2/httpd.conf 

Notre mot de passe est requis donc il faut le tapez et la fenêtre suivante s'affiche:


En bas de page nous avons les raccourcis clavier permettant d'éditer le fichier. Un "ctrl W" permet de lancer le mode recherche il faut donc entrer "php" puis faire "entrer", nano nous conduit à la ligne contenant l'expression php indiquant: #LoadModule php7_module libexec/apache2/libphp7.so

Il faut donc décommenter cette ligne en y enlevant le # , qui indique un commentaire dans les fichiers de configuration dans apache.

Notre ligne devient donc
LoadModule php7_module libexec/apache2/libphp7.so

"Ctrl O" puis entrer nous permet de mettre à jour le fichier en prenant en compte les modifications que nous venons de faire.

Puis enfin "Ctrl X" nous permet de quitter le fichier de configuration et donc nano.

Il faut donc redémarrer apache pour charger cette modification et donc cette nouvelle configuration:

 sudo apachectl restart

Php7 est lancé et chargé par Apache mais il faut bien tester cela.

Sachant qu'Apache a besoins d'un répertoire pour stocker les sites web htdocs et sur macOS c'est /Library/WebServer/Documents.

Ici nous allons créer un répertoire pour nos sites dans notre répertoire personnel (nom-utilisateur) et le nommer Sites.

Si par exemple l'utilisateur est bemous, alors dans le dossier bemous, on crée Sites et il est automatiquement reconnu par Safari en tant que tel: mkdir /Users/bemous/Sites 

Il faut en suite modifier httpd.conf pour prendre en compte cette situation (la racine du serveur web):

on lance nano et on recherche /Library/WebServer/Documents que l'on devra remplacer par "/Users/Nom-Utilisateur/Sites" dans mon cas ce sera "/Users/bemous/Sites" :

sudo nano /etc/apache2/httpd.conf
 nous ouvre le fichier de configuration d'apache avec nano (mot de passe requis);
Une fois les deux lignes modifiées, vous devez les valider en tapant "ctrl O" puis "touche Entrer" et "Ctrl X" pour quitter Nano. Ainsi les lignes
#DocumentRoot "/Library/WebServer/Documents"
#<Directory "/Library/WebServer/Documents">

deviennent:
DocumentRoot "/Usersy/bemous/Sites"
<Directory "/Users/bemous/Sites">

et on redémarre apache pour la prise en compte de cette modification:
bemous$ sudo apachectl restart

Nous allons créer à présent un fichier phpinfo() c'est à dire un fichier index.php ou infos.php contenant les lignes suivantes (prenez l'éditeur de votre choix, moi j'utilise sublime Text3) :



C'est terminer Php7 est activer. Lancer Safari, puis http://localhost/(nom du fichier créer).php
Chez moi c'est http://localhost/info.php et voilà le résultat:

Php7.1.7 est bel et bien installé et prêt à être utilisé.

III- Installation de mySql:
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MySql quant à lui, il doit être purement et simplement installé. Il est important de savoir que l'on a le choix entre MySql et Mariadb (qui est le fork de MySql depuis l'acquisition de celui-ci par Oracle).
Pour cela rendez vous à l'adresse https://dev.mysql.com/downloads/mysql/ pour télécharger l'une des versions qui vous intéresse:

Quant à moi, j'ai téléchargé la version mysql-5.7.21-1-macos10.13-x86_64.dmg

Un double click sur le fichier .dmg télécharger un autre fichier avec l'extension ".pkg" s'affiche et un double click sur celui-ci permet de lancer l'installer:



Valider les instructions en clinquant sur "suivant", entrer le "mot de passe" utilisateur demandé et l'installation se poursuit et vous propose le mot de passe root par défaut:


ATTENTION!: vous devez notez ce mot de passe dans un lieu sur avant de cliquez sur "OK" puis "Fermer"

Pour lancer MySQL, allez dans "Préférences Systèmes" et vous y verrez une icône de MySQL Agent qui permet de lancer le serveur et/ou de l'arrêter:


Un click dessus lance une fenêtre donnant le statut du server MySQL:
Un click permet de lancer le serveur MySQL, notez que le mot de passe utilisateur est requis; noter aussi que la case "Automaticaly Start MySQL server on Startup" est cochée: MySQL se lance en même temp que le système. Si l'on veut démarrer MySQL soit même, alors décocher cette case. 
Voilà, nous venons d'installer MySQL sur notre serveur.

Il est impératif pour nous de changer le mot de passe par défaut fourni par MySQL; pour cela nous allons nous connecter par le terminal à MySQL et changer son mot de passe:
On tape
bemous$ sudo /usr/local/mysql/bin/mysql -u root -p
et le mot de passe de bemous est requis (utilisateur système); on entre le mot de passe de bemous.
Un autre mot de passe nous est demandé: c'est celui que nous avons copie à la fin de l'installation de MySQL (mot de passe du root): on le rentre et hop, nous sommes connecter à MySQL








Ici on saisit la syntaxe suivante pour modifier le passe de root: ALTER USER 'root'@'localhost' IDENTIFIED BY 'motdepasse';

Il faut remplacer 'motdepasse' par celui que vous souhaiter définir comme nouveau mot de passe de root.

Ainsi nous venons d'installer et configurer MySQL. Il nous faut à présent un outil d'administration:
 
Ici nous avons l'empara du choix d'autant plus que nous avons PhpMyAdmin, MySQL Workbench (que j'apprécie personnellement), SequelPro ... d'autre s'en tiendront aux ligne de commandes:
Le choix vous appartient; quant à moi, j'utilise MySQL Workbench pour sa convivialité et ça simplicité. Il vous faut juste télécharger le fichier .dmg sur le lien indiqué ci dessus et suivre les indications c'est à dire copier le fichier dans "Applications":

Connecter vous comme bon vous semble et éclatez-vous: 



J'espère vous avoir été utile.

Merci pour votre attention et n'oubliez surtout pas de faire vos critiques et suggestions.


mardi 16 janvier 2018

Windows After Install (Après l'installation de Windows)

Bonjour à tous,
voilà que je me mets à écrire de nouveau sur ce blog et j'espère être prolifique en cette année 2018. Au passage, excellente année 2018 à toutes et à tous!!!!!

Alors de quoi s'agit il ce matin?

Depuis quelques jours une amie m'a fait appel pour la dépanner, histoire de changer son disque dur et tous ce qui va avec. Elle a, je ne sais par quelle subterfuge, bousillé son disque dur sur son laptop. Il faut dire que celui-ci date aussi de quelques année quand même (hp G62).

Une fois le disque dur acquis, je crée une clé USB (4 Go au moins) bootable de Windows 10 x64 enterprise avec cet utilitaire Rufus et je me lance. (Très simple à utiliser)

Tous ce passe comme sur des roulettes, il faut juste suivre ce qui se passe à l'écran et faire suivant.

Lors d'une installation système voilà ce qu'on oublie souvent jusqu'à ce qu'on soit confronté à la dure réalité: il manque des pilotes, et pas les moindres.  Aussi se pose t-on la question de savoir quelle logiciels installer sur le poste pour que l'utilisateur soit OK comme on dit.

Pour répondre à ces questions il faut:

1- Si la carte réseau (Ethernet) ou/et Wifi sont reconnus alors le reste est simple:
On se connecte à internet et on se rend sur le site driversCloud ou l'on telecharge l'utilitaire pour analyser notre matos et nous faire un "extrait topo" dans le but d'identifier tout ce qui se trouve sur la machine et mettre en exergue les équipements qui n'ont pas de driver (pilote). Un bouton "télécharger les drivers" nous permet de les avoir sur les sites soit des fabricants, soit des tiers, en tout cas les pilotes les plus à jours possible et le tour est joué.

Il faut donc procédé à leur installation en suivant et validant les instructions qui s'affichent à nous.

Alors nous auront bien entendu besoins des outils de bureautique pour utiliser correctement notre machine. Cette liste ci-dessous, non exhaustive nous permettra de le faire aisément.

2- Si la carte réseau et/ou Wifi ne sont pas reconnus alors on se connecte à partir d'une autre machine sur internet et on va sur le site DriversCloud pour télécharger l'utilitaire de detection Offline que installera sur notre laptop pour lancer le scan. Un fichier "configuration.mc" sera créé et il faudra le transporté sur la machine connectée en ligne pour le charger. Une fois validé, l'on sera dans la même configuration que précédemment alors l'on téléchargera les pilotes comme indiqué ci-dessus.


Les machines sont donc prêtent à être utilisées, mais avec quels logiciels? Voilà ici une liste de logiciels qu'il faudra installer:
- Libre Office : suite bureautique open source et gratuit, qui fait exactement ce que fait MicroSoft Office (que vous pouvez aussi installer si vous acquérez une licence).

- VLC: un des meilleurs lecteurs, sinon le meilleur (à mon avis) de fichier multimedia qui lit la quasi- totalité des formats audios, videos du marché et séries sur le gateau, il est gratuit.
- WinRAr ou WinZip: Pour la compression/Décompression de fichiers.

- Adobe Acrobat Reader pour la lecture de fichier Pdf

- Adobe Flash Player pour lire certaine video en ligne (mettre à jour à tout moment à cause des nombreux problème de sécurités);

- Firefox ou Google Chrome: des navigateurs Alternatifs à Edge et Internet explorer qui ont pas mal de
lacunes par rapport aux deux premier cités.

-Un antivirus (si vous en avez les moyens) ou à défaut activer defender et mettez le à jour.

L'on peut aisément rajouter des logiciels en fonction de son domaine d'activité (programmeur, graphiste, éditeur multimedia, secrétaire...)

Voilà, cette liste n'est pas exhaustive et vos commentaires me permettront de la mettre à jour.

J'espère que ça vous era utile.





mercredi 25 octobre 2017

Installer FaceBook Messenger (Non officiel) sur votre MacOs

Bonjour à tous,
depuis mon passage sur MacBook Pro 13" Retina Mi-2014, j'essaie tant bien que mal de retrouver mes habitudes et mes marques "Ubunteros" (Oui vous avez bien lu). J'avoue être agréablement surpris de ne pas être dépayser car les MacOS aussi sont des dérivé du très légendaire Unix tous comme toutes les distributions de Linux. Rassurez vous je n'utilise que des softs libres et open source sur le système (celui-ci étant livré avec la machine; au passage les mises à jour sons gratuites).

Ainsi la plupart des softs que j'utilise sur Ubuntu, fonctionnent sous MacOs, ou ont leur équivalent MacOs (.dmg). Ils peuvent pour les autres être porter sur MacOs pourvu qu'on sache où chercher.

C'est dans ce cadre que je me suis mis à rechercher comment installer FaceBook messenger sur MacOs  10.13 (High Sierra). Deux possibilités s'offrent à nous:

1ère Méthode: Facebook Messenger for MacOS

Ne vous inquiétez pas il suffit de télécharger un petit soft bien foutu du nom de "Messenger for Mac" que l'on peut télécharger à l'adresse https://fbmacmessenger.rsms.me .

Il suffit de télécharger le fichier ".dmg" et en double cliquant dessus, on a juste qu'a suivre les instructions et le tour est joué . Une fois lancer on à la fenêtre de connexion suivante :

Il ne nous reste qu'à nous connecter et utiliser messenger exactement comme sur notre mobile.

Il y a aussi une seconde méthode comme indiqué plus haut.

2ème Méthode: Caprine
Cette application a été faite pour linux comme indiquée dans le précédent article traitant du même sujet, mais pour linux. Aussi faut il noter que Caprine peut être installer sur MacOs et fonctionne aussi bien que sur linux.
Pour procéder à son installation, l'on peut soit télécharger le fichier caprine-2.7.1.dmg et l'installer ou en utilisant Homebrew-Cask. Pour cela il suffit de taper  dans le terminal : 
$ brew cask install caprine
Homebrew devant être préalablement installer (voir ici pour le faire ou sur le site officiel ici https://brew.sh/index_fr.html).

Une fois Caprine installé, il ne vous reste plus qu'à vous connecter avec votre Login et votre Mot de passe et le tour est joué.


Portez vous bien!

mardi 18 juillet 2017

Le Dark Web ou Dark Net qu'est ce que c'est?

Bonjour à tous!

Vous êtes sur un réseau sur lequel il y a des restrictions par exemple YouTube est bloqué ou encore votre site préféré. Tout n'est pas perdu!

En effet il y a un moyen de surfer sur internet sans avoir un œil suspect dans "notre dos". Big blue sera un mauvais souvenir du moins tant qu'on se conforme à certaines règles.

Le Dark Web ou encore Dark Net est notre sujet traité aujourd'hui.

La partie "normale" d'internet sur laquelle nous surfons n'est que la partie visible de l'iceberg internet.

En effet seul 15 à 20% d'internet est référencé par l'ensemble des moteurs de recherches tels Google, Yahoo, Duck Duck Go ...

La majeur partie se trouve dans une zone de non droit qui est invisible pour la plupart des internautes. Il s'agit du Dark Web ou le Web caché ou sombre.

L'on y trouve de tout, tout ce que l'on veut mettre à l'abri des regards des gouvernements, de la justice...
On peut tout y acheter, de légal mais surtout d'illégal avec de la monnaie électronique ou de la crypto - monnaie telle le BitCoin.

Edward Snowden ainsi que tous les lanceurs d'alerte utilisent régulièrement le DarkNet en raison de l'anonymat quasi total qui y règne, de même que les criminel tels que les trafiquants de drogue, les terroristes et autres criminels de tous acabit.


Dans tous les cas, ce ne sont pas les oignons de quelqu'un. Mais au fait comment y accède t - on?

La seule méthode qui vaille c'est d'utiliser un VPN ou Virtual Private Network pour y faire passer toutes nos communications internet ( Navigation, message...).
Pour cela, l'on dispose de plusieurs outils: Tor (The Onion Router), Freenet, I2P pour les outils libres et IpVanish,NordVPN, strongVPN, overplay, privateinternetaccess ... pour les outils payants.

Tor est cependant le plus populaire du fait de sa facilité d'utilisation. Il s'agit en fait d'une version de firefox configurée spécialement pour être utilisé dans ce cadre. Tor est organisé en "noeuds" à travers lesquels les sautent messages de manière cryptée, chaque noeud ne repère que la machine ayant envoyé le message et celle qui doit le recevoir.

Celà dit, Tor n'est pas aussi anonyme que ça, en raison des cookies et autres informations d'identification que l'on renseigne sur les divers sites visités. Des précautions suplementaires sont donc à prendre.

Le principal index des sites du Dark Web est le site http://thehiddenwiki.org/ . En s'y rendant on s'apperçoit que les adresses des sites ne sont pas classiques. Ce sont des adresses dites "onions" qui encodent, donc brouillent la teneur des messages et sujets qui y sont traités.

Soyez tout de même prudent, car certain s'y sont fait prendre par le FBI.

lundi 10 juillet 2017

Transformer votre laptop sous windows 10 en borne wifi

Confronter à un besoin de WiFi pour mon téléphone alors que je dispose d'une connexion Ethernet, j'ai alors fait quelques recherches pour partager le WiFi de mon Laptop et c'est une réussite: 

1- Vérifier que notre carte supporte le partage de reseau:
La première des choses à faire est de vérifier que votre votre carte WiFi supporte le partage:
Pour cela il faut taper dans l'invite de commande, "netsh wlan show drivers" et si la ligne Réseau hébergé pris en charge:oui" existe alors votre carte supporte le partage (image ci-dessous).
Si c'est non, alors rien à faire pour vous (enfin pour l'instant).

Si la reponse est positive comme indiqué sur l'image ci contre  alors on passe à l'étape suivante.
2- Créer notre HotSpot:
L'on doit encore saisir la commande suivante "netsh wlan set hostednetwork mode=allow ssid=NomDuReseauWifi  key=MotDePasse " en prenant soin de remplacer NomDuReseauWifi et MotDePasse par le nom choisi pour notre HotSpot et le mot de passe qui va avec (Le mot de passe doit être entre 8 et 63 caractères de longueur).


3- Démarrer notre HotSpot:
Il faut ensuite démarrer notre hotspot par la commande
"netsh wlan start hostednetwork":


La partie commande est terminée. Nou passons maintenant à la partie partage et permission à d'autres utilisateurs de se connecter à notre WiFi.

4-On active enfin le partage du réseau créer:
Pour cela, on fait un clic droit sur la carte Ethernet puis Propriété (1)

Sur l'onglet partage cocher "Autoriser d'autre utilisateurs du réseau à ce connecter via..." (2)

et Enfin sélectionner le HotSpot que vous venez de créer puis valider et c'est fini. (3)

Vous pouvez dès à présent connecter vos équipements à votre nouveau HotSpot créé.


lundi 21 novembre 2016

Shuuuuut Windows 10 (Sic MicroSoft) vous surveille!

Bonjour à tous,
J’ai installé Windows 10 sur mon laptop il y a quelques jours sans lire (Eh oui j'ai fait comme la plupart d'entre vous !) le fameux "Contrat de Services Microsoft" qui indique ce que fait Microsoft de nos données collectées avec notre accord bien sûr (Sans y comprendre grande chose).
Mes premières impressions sont bonnes car c'est l'un des meilleurs systèmes que Microsoft ait sortis à ce jour (Xp SP2, Seven, et 10). Le système est fluide, l'on peut passer du mode Desktop au mode Tablette en un seul click et c'est vraiment super.
Mais, Mais, Mais ...
Au fil de son utilisation j'ai commencé à m'interroger sur les alertes récurrentes qui s'affiches notamment sur office, sur le Wifi, et sur les publicités ciblées qui me sont proposées à longueur de journée. Alors j'ai fait une pose pour lire les conditions d'utilisation, le contrat de service etc. et :  
D'entrée de jeu j'ai été interpeler par ce qui suis :

1. Vos données personnelles
La protection de vos données personnelles est importante à nos yeux. Veuillez lire la Déclaration de Confidentialité de Microsoft (la « Déclaration de Confidentialité ») qui décrit les types de données que nous collectons auprès de vous et de vos dispositifs (les « Données ») et la manière dont nous utilisons ces Données. La Déclaration de Confidentialité décrit également la manière dont Microsoft utilise votre contenu, qui englobe vos communications avec d’autres personnes, les publications ou commentaires que vous envoyez à Microsoft par l’intermédiaire des Services et les fichiers, photos, documents, fichiers audio, œuvres numériques et vidéos que vous chargez, stockez ou partagez par l’intermédiaire des Services (« Votre Contenu »). En utilisant les Services ou en acceptant les présentes Conditions, vous autorisez Microsoft à collecter, utiliser et divulguer Votre Contenu et vos Données comme décrit dans la Déclaration de Confidentialité.
En poursuivant mes lectures je me rend compte que Windows 10 est une machine à collecte de données massives sur ses utilisateurs qu'ils s'agissent aussi bien des données sur le Système (Télémétrie selon eux ...) mais aussi et surtout les données à caractère personnel (E-mail, communication téléphonique - Skype...- sms), fichiers sur le pc, les programmes installés et leurs utilisations ...) tout y passe. Windows 10 transmet tout à Microsoft.
...

2. Déclaration de confidentialité de Microsoft
« Nous accordons la plus grande importance à la confidentialité de vos informations. La présente déclaration de confidentialité explique quelles données personnelles nous recueillons et comment nous les utilisons. Nous vous encourageons à lire les sommaires ci-dessous et à cliquer sur « En savoir plus » si vous souhaitez en apprendre davantage sur un sujet particulier.

Les sections détaillées relatives aux produits offrent des informations supplémentaires sur des produits Microsoft particuliers. Cette déclaration s'applique aux produits Microsoft répertoriés ci-dessous, ainsi qu'à d'autres produits Microsoft entraînant l'affichage de cette déclaration. Les références aux produits Microsoft dans la présente déclaration comprennent les services, les sites web, les applications, les logiciels et les appareils Microsoft. »

Ainsi les produits répertorier permettent tous de collecter et transmettre des données à Microsoft concernant votre activité quotidienne :  
ü  Les données personnelles que nous recueillons
ü  Comment utilisons-nous les données personnelles
ü  Raisons pour lesquelles nous partageons vos données personnelles
ü  Comment accéder à et contrôler vos données personnelles
ü  Cookies & et technologies similaires
ü  Compte Microsoft
ü  Autres informations importantes sur la confidentialité
Le moteur de recherche et tous les autres services ne sont pas en reste. Il s’agit de :
ü  Bing : « Lorsque vous utilisez les services Bing, nous recueillons vos requêtes de recherche, votre localisation et d'autres informations quant à votre interaction avec nos services » ;
ü  Cortana : « Cortana est votre assistante personnelle. Cortana fonctionne mieux lorsque vous vous connectez et l'autorisez à utiliser des données depuis votre appareil, votre compte Microsoft personnel, d'autres services Microsoft et des services tiers auxquels vous vous connectez. Si vous préférez ne pas vous connecter à Cortana, vous pouvez cependant toujours parler avec cette dernière et l'utiliser pour vos recherches sur le web et au sein de l'appareil » ;
ü  Groove Musique/Films et TV Services : « …Microsoft utilisera des données sur le contenu que vous lisez, afin de vous aider à découvrir du contenu susceptible de vous intéresser. » ;
ü  Microsoft Health (Pour ceux qui vont y stocker les données de santé bien sûr) : « … Les services Microsoft Health recueillent et utilisent vos données pour la fourniture de services, tels que l'amélioration et la personnalisation de vos expériences… » ;
ü  Office (365) ;
ü  Outlook,
ü  Silverlight : « Silverlight permet aux sites et services web de stocker des données sur votre appareil » ;
ü  Skype : « Afin de fournir ces fonctionnalités, Microsoft recueille, utilise et partage des données personnelles, notamment des données sur vos communications, comme décrit plus en détail dans la section… » ;
ü  Windows Store : Windows Store est un service en ligne qui vous permet de naviguer, télécharger, acheter, évaluer et donner un avis sur les applications et les autres contenus numériques. Il comprend Windows Store, Marché Xbox et Office Store ;
ü  SwiftKey : Le clavier SwiftKey, ainsi que les applications et les services associés, recueillent et utilisent des données sur votre façon d'écrire, apprennent à connaître votre style d'écriture et vous fournissent un correcteur automatique et une saisie de texte prédictive personnalisés ;
ü  Xbox : « … Microsoft recueille des données sur votre utilisation des services Xbox, qui peuvent comprendre les informations recueillies par le capteur Kinect. Certaines données, comme votre gamertag et vos scores, peuvent être vues par d'autres utilisateurs … » ;
ü  Windows : « … nous recueillons des données sur vous, votre appareil, et votre manière d'utiliser Windows. Comme Windows vous est personnel, nous vous offrons des choix quant aux données personnelles que nous recueillons et notre manière de les utiliser … »
Ainsi donc Microsoft nous garantit le fait qu’il collecte et utilise les données aussi bien personnelles que non sur nous tout au long de notre utilisation de Windows.
Ce qu’il convient de retenir après cette lecture c’est que « Le contrat de services de Windows 10 donne essentiellement carte blanche à Microsoft d’espionner la moindre activité sur votre PC ». Et cela se résume à cette déclaration de Microsoft :

« Nous accédons, divulguons et conservons les données personnelles, dont votre contenu (tel que le contenu de vos courriels, d’autres communications privées ou des fichiers dans des dossiers privés), lorsque nous croyons de bonne foi qu’une telle action est nécessaire. »

Cependant, le tableau n’est pas que sombre. En effet l’on peut désactiver les fonctions de surveillance de Microsoft. Plusieurs spécialistes en parlent et j’en ai retenue deux qui m’ont permis de chasser Microsoft de ma vie privée :

1 – Comment désactiver l’espionnage sous Windows 10 (http://www.secoursrouge.org/Technologie-Desactiver-l-espionnage-sous-Windows-10)
2 - Windows 10 vous espionne, et voici comment désactiver ses fonctions de surveillance ( http://branchez-vous.com/2015/07/31/windows-10-vous-espionne-et-voici-comment-desactiver-ses-fonctions-de-surveillance/)

L’outil « Disable Windows 10 tracking », à l’adresse suivante vous permet de le faire en toute tranquillité  https://github.com/10se1ucgo/DisableWinTracking/releases/tag/v3.0.1